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6 Octobre 2011 Voyage en terres nomades (semaine 8)

L’aventurier Maxime BARAT cherche encore à traverser la Russie pour atteindre la Mongolie. Mais les administrations ne coopèrent pas forcément comme on l’espère. Voyons à quoi il occupe ses journées en attendant son visa.
Astana est une ville toute nouvelle dont le vieux centre n’a pas plus de 50 ans. Elle est la nouvelle capitale du Kazakhstan, symbole d’un nouveau départ pour ce pays d’ex URSS. Malheureusement, pour moi qui suis en quête d’espace et d’aventure, il n’y a pas grand-chose à voir. Cette ville ressemble un peu à un jeu de construction bien connu et il n’y a pas d’auberge de jeunesse. Je me retrouve donc à l’hôtel sans personne avec qui échanger.

De toute manière, je ne suis ici que pour obtenir mon visa de transit Russe car tous mes autres visas étaient faits avant mon départ. Je trouverai l’ambassade Russe facilement. Le service des visas de l’ambassade n’est ouvert que le mardi et le jeudi. Cependant, je me suis laissé dire qu’il ne fallait que 2 ou 3 jours pour l’avoir si on le demandait en « urgence ». Je tente tout de même ma chance. Arrivé une heure en avance, j’inscris mon nom sur la liste et je rentre une demi-heure après l’ouverture. Les choses commencent bien. Je remplis les papiers, donne mon justificatif d’assurance rapatriement et là il y a comme un hic. Le justificatif ne convient pas car ils veulent l’attestation complète. J’essaie alors de discuter mais mon VISA m’est finalement refusé. Je dois retenter ma chance le 4 octobre.

En attendant je trouve une assurance au Kazakhstan et refait un contrat afin de disposer de l’attestation originale. Il ne devrait donc pas y avoir de problèmes la semaine prochaine. Il est dommage que je sois obligé de passer une semaine de plus dans cette ville car je n’aurai pas le temps de descendre dans le sud du côté d’Almaty pour y voir les montagnes et les canyons. Et puis c’est surtout qu’ici, j’ai l’impression d’être revenu en Europe occidentale : je fais peu de rencontres, je ne vois pas de nouveaux paysages. C’est vraiment frustrant, surtout que je peux presque toucher du doigt la Mongolie.
Ne tenant plus en place, je décide de partir tout le weekend en virée. C’est d’ailleurs assez étrange de partir faire une boucle de deux jours, alors que depuis le début du voyage je trace ma route vers l’Est. Là, je peux enfin me remettre au vert, et j’installe ma tente au bord d’un lac. L’endroit est très sympathique. De plus, je suis en charmante compagnie : ma Versys et des chevaux sauvages accompagnent ma soirée, ma nuit et mon réveil.

J’espère maintenant pouvoir faire ma demande de visa mardi prochain et l’avoir vendredi pour reprendre mon voyage vers les lointaines terres de Mongolie.