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20 Septembre 2011 Voyage en terres nomades (semaine 6)

Maxime BARAT à la découverte du Kazakhstan. Les premiers kilomètres ne manqueront pas de piquant.
Mon arrivée au Kazakhstan, et plus précisément à Aktau, a commencé par la recherche d’un hôtel. Là, j’y ai fait deux belles rencontres. En effet, deux personnes rencontrées devant mon hôtel me proposent de faire un tour de la ville pour la découvrir. La seule condition, c’est qu’à mon retour en France je dise du bien des kazakhs. Finalement, je ne dormirai pas à l’hôtel puisque l’un d’eux m’invitera directement chez lui. Et là, je suis reçu comme un roi. Première journée pleine de surprise au Kazakhstan. C’est d’ailleurs grâce à eux que je trouverai un garage pour changer mes pneus le lendemain matin. Je leur adresse donc un grand merci.

Il est en effet très difficile, lorsque l’on arrive dans ce genre de pays, de se débrouiller seul au début. Voilà pourquoi ce genre de coup de main ne se refuse pas. C’est donc chaussé en pneus TT que j’ai pris la route pour Beyneu. Et il était temps de changer ! Si les 200 premiers kilomètres sont asphaltés, le reste, c’est de la piste, de la vraie.

Je mettrai deux jours pour faire les 500 kilomètres qui me séparent de cette ville. Un voyage de cette envergure ne se faisant pas sans quelques galères, je me retrouve à présent sans GPS pour traverser le Kazakhstan. Je l’ai effectivement perdu sur un sentier sans m’en rendre compte. Heureusement que je peux compter sur l’aide précieuse des kazakhs, qui sont toujours près à me donner un coup de main et m’indiquer la bonne direction. Ils viennent à ma rencontre pour me saluer et surtout ici, c’est eux qui veulent se faire prendre en photo avec moi dès qu’ils voient la plaque française.

Après Beyneu et un essai infructueux pour trouver la piste la plus directe pour aller vers la mer d’Aral, je prends la route vers Aktobe avec l’intention de redescendre plus tard vers cette mer. Ces premiers jours j’aurai fait plus de 1000km hors du bitume et sincèrement, c’est trop bon même si cela demande une bonne condition physique. Le sable, la terre les cailloux sont mon pain quotidien et mon voyage prend des allures de raids de type « Paris-Dakar ».

Malheureusement après 10000 kilomètres de routes, sur une piste sablonneuse typique du Kazakhstan, c’est LA chute. Un beau vol plané et quelques contusions pour ma fidèle Versys et moi. Ma cheville me fait un peu mal mais ça va, je roule jusqu’à la prochaine ville et vais miraculeusement trouver une personne qui parle français. L’un de ses amis peut m’héberger ce soir, c’est le grand luxe. Les hôtels ne courent pas les rues ici et je suis souvent amené à jeter ma tente là où je me trouve.
C’est sympa de temps en temps mais une bonne douche chaude ne fait jamais de mal. Je passerai donc ma deuxième soirée en compagnie d’autres kazakhs à découvrir leurs us et coutumes.

Concernant mes premières impressions du Kazakhstan, je trouve que les gens ici sont très accueillants et fiers de leur immense pays. Moi j’aime vraiment ces grandes étendues, ça me donne une forte impression de liberté. Vu que les paysages sont toujours les mêmes, on a l’impression de pouvoir rouler toute une vie sans s’arrêter. Ce pays se révèle donc être idéal à traverser et il faut en profiter tant que tout n’est pas bitumé. Pour les moins téméraires, le nord est apparemment déjà bien mieux asphalté.

Rendez-vous la semaine prochaine pour savoir comment se déroule la suite de la traversée de ce beau et immense pays qu’est le Kazakhstan.