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17 Décembre 2019 Et on a dit Banco : Parcourir le monde en Versys X-300 !

Cécile et Fabien ont quitté leur vie parisienne pendant une année pour partir autour du monde aux guidons de leurs Versys X-300. Récemment rentrés en région parisienne après avoir parcouru le globe d’Est en Ouest, nous leur avons posé quelques questions sur cette expérience hors du commun et que tout motard en soif d’aventures aimerait réaliser.

De manière globale comment s’est déroulé le road trip ?
« Il a pleinement répondu à nos attentes et nos envies de grand voyage, d’aventure et de découvertes. Ça a été pour nous un voyage exceptionnel et, avec le recul, sans réelles difficultés :)
Tout s’est super bien passé, dans tous les pays traversés, que ce soit sur le plan mécanique, les rencontres ou les découvertes. »

Quelle préparation recommanderiez-vous en amont d’un projet comme celui-ci ?
« Chacun voyage différemment. Certains préparent tout à l’avance et laissent le moins de chances possibles à la surprise, d’autres font tout l’inverse. Cela dépend des raisons du départ, du temps qu’on a pour se préparer, du temps qu’on a également pour voyager.
Ce n’est pas parce que vous n’avez rien préparé que vous ne pouvez pas faire un tel voyage. Il faut juste être prêt à changer/adapter ses plans en permanence, ça fonctionne aussi comme ça.
Quant à nous, on est un peu entre deux. Cécile est du genre à bien préparer les choses, moi je suis du genre à dire « on verra bien ».
Pour ce qui est de l’aspect administratif (documents administratifs pour le passage de frontières ou organisation des transports par exemple), avoir quelqu’un d’organisé est un plus indéniable. En revanche en cas d’imprévu il faut tout de même être capable de s’adapter et de s’autoriser à s’écarter du plan initial. Nous avons été au final assez complémentaire sur ce point. Donc, et pour répondre à la question, je dirais que la bonne préparation est celle qui permet de se sentir prêt le jour du départ. Chacun place le curseur où il le souhaite. Pour nous, il était impératif d’avoir mis de côté le budget suffisant pour ne pas stresser sur les finances, de préparer et de connaître les motos avant le départ, de se former en tant que pilotes hors-route, et d’avoir une idée plutôt précise de l’itinéraire emprunté, pour ne pas se faire bloquer par les visas ou autres formalités douanières . »

Quels ont été les endroits les plus marquants (positifs et négatifs) ?
« Aussi étonnant que cela puisse paraître, en 8 mois et plus de 38 000 kms, nous n’avons pas eu d’expériences négatives. Quelques galères oui, mais elles se sont toujours bien terminées et presque toujours grâce aux personnes que nous croisions sur la route : tant des locaux que d’autres voyageurs.
A ce titre, c’est bien la Russie et l’Asie Centrale qui nous ont profondément marqués. Mais on aurait pu également citer l’Ukraine, la Corée ou le Japon. Chaque pays est différent, et a tout plein de choses à offrir à qui a la curiosité de les découvrir. Sur l’ensemble du voyages, nous avons beaucoup été marqués par les rencontres, mais aussi par une nature sublime au milieu de paysages variés et souvent magnifiques.
En négatif, je dirais qu’une des étapes la plus dure aura été de supporter la chaleur et l’humidité d’un Japon au mois d’aout, tout en conservant l’équipement moto sur nous. La tentation était grande de rouler en maillot de bain, afin de pouvoir respirer un peu ! »

Le pays le plus surprenant ?
« La Russie. Surement parce qu’on en avait une idée préconçue. L’immensité du territoire, la diversité des paysages, l’histoire, la simplicité et l’humanité des Russes croisés en Sibérie et en Extrême Orient ont tout simplement pulvérisés nos préjugés. C’est un pays extraordinaire. Et le fait de se débrouiller un minimum en russe nous a surement aidé à connecter avec les gens. »
Comment pourriez-vous définir les sensations aux guidons de vos Kawasaki ?
« La Versys X-300 est une moto simple à piloter. Légère, saine et sans démesures coté performance, c’est une moto pragmatique qui a su parfaitement nous emmener « any road, any time ». »

A quels endroits la Versys X a été la plus polyvalente ? Quelles Surfaces ?
« Le terrain de prédilection de cette machine est sans conteste la petite piste gravillonneuse et sinueuse à flanc de montagne. Entre 40 et 80 km/h c’est la machine idéale pour ce type de terrain. Cela ne l’empêche pas de tracer la route à 110 Km/h pendant des jours et des jours non plus, quand il le faut ... »

En revenant en arrière, confirmeriez-vous à nouveau votre choix ?
« Absolument. C’était la moto idéale pour notre façon de voyager. Personne ne se plaint de ne pas pouvoir rouler à 150 km/h sur ce type de voyage, par contre beaucoup sont ceux qui regrettent les 240 kgs de leurs gros trails sur les pistes sableuses ou quand il s’agit de réfléchir à la logistique pour changer le train de pneus … Un peu plus de puissance serait souhaitable parfois, chargées, en côte, avec un vent de face par exemple, ou encore une garde au sol un peu plus haute. Mais le peu de fois où ces faiblesses se sont faites sentir sont bien négligeables par rapport à l’ensemble des distances et des terrains parcourus. Les Versys sont prête à refaire une deuxième fois le même trajet sans aucun problème et aucune inquiétude de notre part. »

Avez-vous pu trouver des concessions ou des ateliers Kawasaki sur votre chemin ?
« Oui, Kawasaki Ukraine nous a même offert une chambre à air en guise de cadeau, c’était super sympa de leur part. »

En trois mots comment défineriez la Versys X-300 ?
« Polyvalente, fiable et simple. »

Vous êtes-vous habitués rapidement aux Versys ?
« Oui, hormis la hauteur de selle qui peut gêner les plus petits/petites, c’est un véritable vélo. Le poids contenu, le rayon de braquage très court, la boite d’une douceur et d’une rapidité exemplaire, l’embrayage aussi léger qu’une plume, difficile de faire plus facile. »

Retrouvez toutes leurs aventures en détails ici et leur compte Instagram