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27 Mars 2013 A la découverte de l'Amérique Latine (sem. 12)

A nouvelle semaine, nouvelles découvertes. Maxime Barat continue son aventure mais cette fois, il n'est pas seul !
Maxime Barat : « Après cette première escapade péruvienne, je me suis rendu à Lima pour retrouver Sabrina. Nous allons continuer le voyage à deux pendant quelques semaines. Le timing est serré et demain nous avons déjà prévu de partir pour Cusco. Seul soucis, elle sort de l’aéroport sans sa valise qui est restée à Amsterdam et, forcément, tout son équipement de moto est dedans. La compagnie nous assure de nous la ramener demain soir. Finalement, à 23 heures, un taxi nous livre la valise à l’hôtel. Demain, à nous la route.

Mercredi, la journée commence par une petite séance de mécanique. Sabrina m’a ramené des plaquettes de frein d’origine Kawasaki. Encore merci à Kawasaki de m’aider pour ce voyage ! La moto va enfin freiner normalement. Je les change donc dans le hall de l’hôtel sous le regard amusé d’un groupe de touristes japonais. J’en profite aussi pour rebrancher l’abs. Seul je l’utilise rarement mais à deux c’est rassurant surtout qu’il reste discret. C’est parti !

Après avoir bien peiné pour sortir de Lima, nous repartons pour Pisco sur la Panaméricaine. Nous ne trainons pas trop sur la route. Le lendemain deviendra intéressant. Pisco est sûrement la capitale de la voiturette. Plus « tunées » les unes que les autres, ces bombinettes bataillent dans les rues de la ville. Enorme !

Après Pisco, Ayacucho ! Nous quittons la Panaméricaine pour une petite route qui grimpe dans les montagnes. C’est l’occasion de goûter les spécialités locales. C’est clair au Pérou on se régale ! Puis l’ascension continue jusqu’à l’Abra Apacheta à 4700 mètres d’altitude. Pour info, ce matin, nous étions au niveau de la mer. Donc il ne faut pas trainer, il vaut mieux redescendre rapidement. Nous arrivons en fin d’après-midi à Ayacucho mais la ville ne nous plait pas alors nous continuons un peu et nous bivouaquons dans un champ qui surplombe la ville. Magnifique !

Le lendemain, première journée de piste. C’est l’occasion de tester le comportement de la Versys à deux et chargée comme une mule. Je rappelle que je suis toujours avec l’amortisseur d’origine. Le préparateur Benoit Leveillard a juste mis une cale pour le durcir un peu. Le prix d’un amortisseur à gaz représente plus d’un mois de budget voyage alors le choix est vite fait. Nous arrivons rapidement à une file de véhicules arrêtées car la piste est fermée jusqu’à midi. Notre présence intrigue, nous discutons avec un peu tout le monde, nous mangeons des patates et du fromage à l’hygiène douteuse et c’est déjà midi. Le drapeau à damier s’agite, la course de minibus commence et nous sommes au milieu. Toute la scène se déroule dans une poussière terrible. La Versys tient très bien le cap et ne talonne pas alors j’en remets un peu et nous nous régalons jusqu’à Ocros.

Nous nous arrêtons pour manger de nouveau après près d’une heure à fond. Mais là, on nous apprend qu’il y a un autre tronçon à franchir avant 13h30. La route sera ensuite fermée jusqu’à 17h30. Nous repartons donc en 4ème vitesse et nous passons juste avant le dernier chantier dans un paysage fabuleux. Comme prévu, nous passons Andahuaylas mais nous ne nous arrêtons pas, nous poussons un peu plus loin jusqu’à la laguna Pacucha pour un bivouac 4 étoiles avec une vue imprenable.

Après un petit déjeuner de « biker » nous entamons notre dernière journée de moto avant Cuzco. Il nous reste 300 kilomètres dont 100 de piste à flanc de montagne. Nous mettrons un temps fou à redescendre dans la vallée sur cette piste en lacets. A Abancay nous retrouvons le bitume. Il est 14 heures et il nous reste 200 kilomètres de route de montagne. C’est de plus en plus vert. Nous voyons beaucoup plus de fruits sur les étalages dans cette nouvelle vallée tournée vers l’agriculture. Nous arrivons en fin d’après-midi à Cuzco sous un orage de grêle qui passera rapidement.

C’est bon nous y sommes, nous allons pouvoir nous reposer un peu.