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8 Mars 2021 Cam de Kiss’n Vroom pour la Journée Internationale de la Femme

Pour la Journée Internationale de la Femme nous avons interviewé Cam du blog Kiss’n Vroom.
Peux-tu nous parler de ton parcours et comment tu es arrivée dans le monde de la moto ?
 
« Dès le lycée je me déplaçais en deux roues, j’avais une mobylette à l’époque, qui m’a vraiment donné le goût de l’indépendance et de la liberté par rapport à toutes les contraintes des transports en commun. Un jour je discutais avec ma cousine et elle m’a dit qu’elle s’était inscrite au permis moto, ça a été mon déclic, ce n’est pas réservé qu’aux hommes. J’ai donc eu mon permis en 2014. »
 
Avec quelle moto roules-tu en ce moment ?
 
« Je roule en Kawasaki W800 Black Edition de 2015 et je l’adore ! C’est une moto qui est vraiment sympa parce qu’elle est très souple. Pas besoin d’être au bon régime pour rouler, elle pardonne tout. Elle est aussi super maniable et a un look génial ! J’ai beaucoup roulé avec et elle passe partout, sur route comme en ville. Elle est très polyvalente ! »
 
Quelle autre moto préfères-tu chez Kawasaki ?
 
« J’adore aussi la Z900RS que j’ai eu l’occasion de tester plusieurs fois, notamment lors d’un road-trip entre Cannes et Biarritz. Je pense que ce sera ma prochaine moto. Je trouve que ce look vintage véhicule tout un univers, ce sont des motos qui appellent la sympathie. »
 
Que penses-tu de l’évolution de la place de la femme dans le monde de la moto ?
 
« Lorsqu’on a commencé notre blog Kiss’n Vroom en 2015 il n’y avait pas beaucoup de visibilité, il n’y avait pas encore tous ces profils de motardes sur les réseaux sociaux, mais ça commençait vraiment à prendre de l’essor. Depuis 5-6 ans ça a vraiment évolué. Ça va aussi avec le mouvement sociétal, tout le monde cherche à montrer qu’ils font une place aux femmes, d’un côté c’est bien, de l’autre ce n’est pas forcément toujours sincère, mais c’est un autre débat. En tout cas, je trouve qu’il y a de plus en plus de visibilité. »
 
Aurais-tu un dernier mot pour cette Journée Internationale de la Femme ?
 
« Je pense que le combat n’est pas fini. C’est dommage de parler de combat parce que ce n’est pas comme ça qu’on devrait le voir. Je trouve que les hommes et les femmes sont différents certes, mais complémentaires. Ces différences font justement la richesse de l’être humain, mais les droits des femmes sont en permanence sur la sellette, on fait un pas en avant mais trois en arrière. Rien n’est acquis, surtout lorsqu’on voit les féminicides. Malgré ça il y a une parole qui se libère et c’est tant mieux, on a fait beaucoup de progrès mais il ne faut pas relâcher l’attention. »